2012.21 - D'après Pigalle, Jean-Baptiste - Mercure attachant ses talonnières

Un item de type Human-Made Object (crm:E22_Human-Made_Object)

À propos de cet item

N° inventaire(crm:P48_has_preferred_identifier)
2012.21
Type(crm:P2_has_type)
Matériaux(crm:P45_consists_of)
Dimensions(crm:P43_has_dimension)
Bronze :
Hauteur : 54 cm
Diamètre : 32 cm

Socle en marbre :
Hauteur : 10 cm
Diamètre : 27,2 cm
Description(dcterms:description)
Le Mercure attachant ses talonnières en marbre de Jean-Baptiste Pigalle (1714-1785) fait partie des réalisations sculptées les plus emblématiques du XVIIIe siècle.

Pigalle, n’ayant pas été reçu à l’Académie, entreprend de financer seul son séjour à Rome où il s’inspire de l’Antique. À son retour en 1741, il réalise un "Mercure attachant ses talonnières" en terre cuite, puis il en élabore une copie en plâtre. L’œuvre fait l’unanimité et afin de se présenter à l’Académie royale de peinture et de sculpture il conçoit ce même Mercure en marbre blanc. Le succès est immédiat et Pigalle devient académicien en 1744.

Mercure dans une position de double pivotement attache sa sandale et s’apprête à s’élancer. Le regard vers le ciel, il part pour exécuter les ordres de Vénus qu’il contemple. Représenté avec grâce et souplesse, Mercure est entouré de ses attributs, il porte le pétase (chapeau ailé), attache ses talonnières ailées et son caducée est posé sur le rocher sur lequel il est assis.

Au Salon de 1745, la tête en plâtre de ce Mercure est présentée à la demande du Roi. Celui-ci impose que le Mercure soit reproduit en marbre à plus grande échelle mais aussi qu’un pendant l’accompagne. Ainsi Pigalle réalise l’envers de la composition : "Vénus donnant ses ordres à Mercure". La terre cuite de cette Vénus est conservée au musée du Louvre. La popularité de ce sujet est telle qu’en guise de cadeau diplomatique au roi de Prusse, Louis XV ordonne à Pigalle de reproduire en marbre le Mercure et la Vénus en 1747- 1748.

L’origine de cet exemplaire de bronze possédé par la Chambre de Commerce et d’Industrie Nantes – St-Nazaire reste inconnue. L’œuvre initiale ayant connu un vaste succès, de nombreux surmoulages et répliques en bronze ont été conçus, souvent sans marque de fondeur. Ce Mercure de bronze a certainement été réalisé au XIXe siècle et a été signé sur la terrasse « Pigalle 1745 » par le fondeur. Le socle de marbre sur lequel est posé le Mercure serait un ajout contemporain ou postérieur à la fonte.

Mercure, s’il est le messager des dieux est aussi le dieu du commerce, un fait qui ajoute à la symbolique de la présence de ce bronze à la Chambre de Commerce et d’Industrie Nantes – St-Nazaire.
Localisation(crm:P55_has_current_location)
Chambre de Commerce et d'Industrie Nantes - Saint-Nazaire
Maison de l'Entrepreneuriat et des Transitions

Cette fiche d'inventaire

Rédacteur·trice
Marie Briot
Date de creation
23 nov. 2022
Date de modification
18 juin 2024
Crédits photos
Marie Briot
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Production

Technique

Conception

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