CCI Nantes - St-Nazaire

2012.49.1

Hauteur : 51 cm

L’arrivée de l’électricité au sein des industries et des entreprises au début du XXe siècle révolutionne les méthodes ainsi que la qualité du travail. En adéquation avec la notion de nouvelle organisation du travail prônée par Taylor, la tendance est à la multiplication et à l’individualisation des sources lumineuses. Laissant ou complétant les éclairages collectifs modernes, les entreprises et industries investissent alors massivement dans des lampes de bureau, articulées ou non.

Cette lampe de bureau est un exemple de ces sources de lumière individuelles. Le pied est en laiton ciselé orné de décors géométriques et symétriques, la colonne est quant à elle décorée d’une guirlande végétale. Le haut de cette colonne est muni d’une boucle et supporte un bras amovible courbé afin de diriger la diffusion de la lumière. La tulipe est certainement réalisée en opaline, une technique de l’art verrier qui permet la présence de deux couches de verre, une première laiteuse et une seconde ici de couleur verte.

Associant élégance et fonctionnalité, cette lampe n’est pas sans rappeler les lampes dites « lampes de banquier ». Ces lampes aussi connues sous le nom d’Eméralite en raison de la couleur vert émeraude de leurs abat-jours sont créées au début du XXe siècle par l’ingénieur Harrison D. Mc Faddin. Si l’abat-jour de ces lampes est initialement rectangulaire, cette lampe possédée par la Chambre de Commerce et d’Industrie est tout à fait similaire à ces modèles. Notons par ailleurs que celle-ci est accompagnée d’une seconde lampe (voir 2012.49.2) au piètement identique mais à la tulipe différente. Celles-ci devaient certainement être disposées dans un bureau ou dans un lieu de lecture de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Nantes.

Chambre de Commerce et d'Industrie Nantes - Saint-Nazaire
Maison de l'Entrepreneuriat et des Transitions