Instruments scientifiques et patrimoine technique de Varagnes

Collection

Titre
Instruments scientifiques et patrimoine technique de Varagnes
Description
La mission nationale de sauvegarde et de valorisation du Patrimoine Scientifique et Technique Contemporain (PASTEC) a pour objectif l’inventaire, la conservation et la valorisation des instruments scientifiques et techniques de la recherche publique et privée. Portée par le Ministère de la Recherche et le Conservatoire national des arts et métiers, elle a pour but la constitution d’une base de données de référence dans le domaine des instruments scientifiques et techniques contemporains. Elle apporte son expertise et son soutien scientifique dans la réalisation d’inventaires scientifique et technique et son appui à des projets et volontés de protection, conservation et valorisation de ce patrimoine.

La mission PATSTEC Auvergne, portée par Clermont Auvergne Métropole et son muséum, le muséum Henri-Lecoq, a été sollicitée pour intégrer le comité scientifique portant réflexion sur le classement du site de Varagnes et des collections attachées à ce site. Dans ce cadre, la mission a également été mandatée pour réaliser l’inventaire des collections scientifiques et techniques du lieu en vue de la constitution du dossier de demande de classement au titre des monuments historiques pour les bâtiments et attachement à perpétuelle demeure des collections.

Une première réunion sur place a été organisée par Valérie Lefèvre-Seguin et Jean-Marc Seguin, pour l’association des Amis de la Fondation Seguin, le 19 mai 2021, en présence de Catherine Cuenca (PATSTEC national), Daniel Thoulouze (PATSTEC national), Michel Cotte (chercheur, historien des sciences, spécialiste de Marc Seguin), Jean Davoigneau (Service du Patrimoine, Mission Inventaire général du patrimoine culturel), Florent Laroche (Maître de conférences, projet Reseed), Quentin Rodriguez (PATSTEC Auvergne, musée Lecoq), Nathalie Vidal (PATSTEC Auvergne, musée Lecoq).

Le but de la mission d’inventaire est de dresser un catalogue le plus complet possible de l’ensemble des instruments scientifiques et techniques du domaine de Varagnes, d’alimenter la base de données locale PATSTEC, de verser dans la base de données nationale PATSTEC et de mettre en ligne cet inventaire sur la page internet du muséum Henri-Lecoq et le site internet national PATSTEC.

Contenus

Recherche avancée
  • Galvanomètre à cadran horizontal
    Le galvanomètre à cadran horizontal est constitué d'une bobine allongée entourant une enveloppe en bois, fixée à un support plat circulaire en bois muni de trois pieds métalliques, et reliée à deux bornes électriques à droite et à gauche. Une petite pointe métallique perce la partie basse de la bobine en son centre. Devant, un cadran métallique horizontal en demi-cercle, centré autour du zéro, devait permettre à une aiguille (manquante) d'indiquer l'intensité électrique. Une rainure circulaire faisant le tour du support mais laissant les bornes électriques à l'extérieur laisse penser que l'instrument devait posséder une cloche en verre.
  • Galvanomètre de Nobili
    Le galvanomètre de Nobili, de Ruhmkorff, est constitué d'un socle trépied en laiton avec vis calantes, d'une bobine surmontée d'un cadran circulaire horizontal muni d'une fente alignée avec le zéro du cadran, et d'un crochet fixé à deux tiges verticales en laiton, à l'aplomb du centre du cadran. Une aiguille astatique accrochée à un fil de soie était initialement suspendue à ce crochet, à l'horizontale. Le fil est cassé. Deux petits pics en métal situés de part et d'autre de la fente du cadran, au niveau des deux graduations 90, servaient de butoir à l'aiguille. Le tout est surmonté d'une cloche en verre cylindrique avec jointures en laiton, fixée au socle par une pince s'ouvrant et se fermant par une molette. Une molette reliée au crochet dépasse au sommet de la cloche. 8 fils sortant de la bobine sont connectés à 8 bornes électriques alignées, fixées au socle à l'extérieur de la cloche, munies chacune d'une molette saillant sur le côté, et d'une autre au sommet, à la verticale, gravée d'une lettre "A", "B", "C" ou "D". Trois cavaliers métalliques connectent six des bornes deux à deux.
  • Galvanomètre vertical à fléau dit de Bourbouze
    Le galvanomètre vertical à fléau dit de Bourbouze est constitué d'un trépied sur vis calantes, d'une tige support centrale, de deux molettes symétriques permettant d'ajuster la hauteur de l'instrument, d'une large bobine entourant du bois munie de quatre bornes électriques au devant et deux molettes au dessous, surmontée d'un cadran en quart de cercle, sur lequel une aiguille, ici manquante, devait servir d'index.
  • Globe céleste marron - BUREAU
    Le globe céleste marron est constitué d'une sphère en métal et papier imprimé, de couleur marron, pivotant autour de l'axe polaire à l'intérieur d'un cercle méridien gradué en laiton. Le cercle méridien est inclinable (mécanisme non fonctionnel), et s'insère via des entailles dans une table d'horizon, elle aussi en laiton, maintenue par une armature métallique en fer sur un pied colonne noir en bois. Des parallèles permettent de repérer les grandes divisions des déclinaisons et 24 méridiens espacés toutes les heures (15°) font de même pour les ascensions droites. Les constellations sont sont séparées en trait plein, les astérismes reliés par des droites en pointillés. Les noms des principales étoiles sont indiqués en caractères romains, les autres sont indiquées par une lettre grecque en fonction de leur classe de magnitude. Les constellations représentées sont celles de l'abbé La Caille, mais on note que Argo (Le Navire) n'est pas subdivisé, et qu'à l'intérieur, Robur Caroli (Le Chêne de Charles II) est indiqué (sans délimitation propre).
  • Globe céleste vert - BUREAU
    Le globe céleste vert est constitué d'une sphère de plâtre recouverte de papier imprimé, de couleur verte, pivotant autour de l'axe polaire à l'intérieur d'un cercle méridien gradué en laiton. Le cercle méridien est inclinable (mécanisme non fonctionnel), et s'insère via des entailles dans une table d'horizon, elle aussi en laiton, maintenue par une armature métallique en fer sur un pied colonne noir en métal. Des parallèles permettent de repérer les grandes divisions des déclinaisons (dont les tropiques) et 24 méridiens espacés toutes les heures (15°) font de même pour les ascensions droites. Les constellations sont sont séparées par des lignes pointillées, les astérismes reliés par des droites en traits pleins. Les noms des principales étoiles sont indiqués en caractères romains, les autres sont indiquées par une lettre grecque en fonction de leur classe de magnitude. Des détails supplémentaires sont indiqués, comme la magnitude et la séparation des composantes d'étoiles multiples. Dans les constellations représentées aujourd'hui disparues, on note : le "Cerbère", le "Quart de cercle mural" (ou Quadrant), la "Machine électrique", la "Mouche" dite boréale (ou Abeille, ou encore Guêpe, intégrée ensuite au Bélier), le "Chêne" (ou Chêne de Charles), le "Taureau de Poniatowski". La constellation de la Table est notée "Montagne de la Table", celle du Peintre "Le Chevalet", et "Les Burins" sont au pluriel. Argo est noté "Le Navire" et n'est pas subdivisé.
  • Globe d'optique ?
    Ce globe d'optique est composé d'un globe translucide percé à un endroit par un trou d'environ 0,5 cm de diamètre. Ce globe est calé entre deux pièces métalliques noires de forme triangulaire, arrondies au sommet et incurvées sur les côtés. Ces pièces triangulaires accueillent en leur centre des pièces circulaires planes translucides, faisant la continuité avec le globe. L'ensemble est tenu à l'aide de 3 tiges métalliques vissées aux sommets des deux triangles.
  • Grand miroir plan
    Le grand miroir plan est fixé à une tige en laiton massive et solide, elle-même fixée sur un trépied. Un système d'engrenages au niveau de la tige et du miroir permet d'incliner plus ou moins celui-ci.
  • Haltères
    Les haltères sont au nombre de deux et sont en bois.
  • Héliostat de Silbermann
    L'héliostat de Silbermann fabriqué par J. Duboscq est constitué d'un support trépied muni de trois vis calantes, qui supporte un disque pouvant tourner autour de la verticale et muni d'un niveau à bulle. Ce disque supporte deux supports verticaux auxquels est fixée une horloge contenue dans un cylindre, et pouvant osciller autour de la verticale selon un angle indiqué par l'arc de latitude, muni d'un vernier. Cette horloge présente deux cadrans circulaires indiquant les minutes et secondes, ainsi qu'un bouton réglant la marche ou l'arrêt, ainsi qu'un index mobile dans une coulisse servant à régler une avance ou un retard. L'axe de l'horloge se poursuit par un disque indiquant les heures, autour duquel le miroir, tenu par deux fourchettes polygonales, peut pivoter dans l'axe de l'horloge. Un deuxième arc de cercle (appelé cercle de déclinaison), muni d'un vernier et placé entre le disque et le miroir sert à régler la déclinaison en fonction de la date, en faisant pivoter le miroir selon un axe perpendiculaire à celui du disque.
  • Horizon artificiel à glace
    L'horizon artificiel à glace est constitué d'une glace noire rectangulaire montée sur vis calantes.
  • Indicateur du vide
    L'indicateur du vide de E.Bourdon est constitué d'un disque épais et lourd en métal, possédant une couronne munie de 3 trous servant probablement à le fixer à un mur, dont la face avant est un cadran blanc avec flèche index. Au bas de l'instrument, un tuyau métallique d'admission muni d'une manette en bois, d'un boulon et d'un pas de vis à l'extrémité permettait certainement de brancher une entrée de gaz.
  • Interrupteur
    L'interrupteur se compose de deux plaques de marbres dont l'une est plus petites que l'autre et qui sont installées dans un cadre en métal pouvant être fixé. Entre les deux plaques se trouve une série de vis et de ressorts ainsi que des disques de métal, des demi-disques de métal, des plots et une poignée pour tourner sur des pièces en laiton -partie interrupteur).
  • Jeu de 3 fixations
    Le jeu de 3 fixations, toutes en fer, comprend une fixation rectangulaire avec vis de serrage de chaque côté, et deux fixations circulaires, chacune taraudée au centre pour accueillir une vis de fixation.
  • Lampe à arc
    La lampe à arc se compose de deux électrodes qui sont des charbons taillés en pointe et installés dans la partie basse de l'appareil à travers deux anneaux de métal et d'un système d'horlogerie. Les deux anneaux, appelés portes-charbons, peuvent se rapprocher au fur et à mesure que la combustion se réalise, grâce à des tiges montées sur crémaillère et contrôlées par un système d'horlogerie. Le système était suspendu pour éclairer. L'appareil est branché à un générateur de courant continu. Dès que le courant passe, l'arc voltaïque s'allume entre les deux pointes des charbons. Dès que l'arc se forme, les pointes de charbon ne sont plus en contact. Tant que le courant a une intensité suffisante, le mécanisme d'horlogerie reste bloqué. Dès que l'arc est rompu, l'horloge se déclenche et les charbons se rapprochent permettant à l'arc de se reformer.
  • Lampe à arc électrique
    La lampe à arc électrique se présente comme une expérience complète. La base se compose d'un cadre en bois surmonté de 4 pieds sur lesquels est installée une pièce en bois circulaire. Sous cette pièce se trouve une petite bobine électrique (?)de fils de coton. Sur le plateau circulaire se trouvent une tige de laiton se terminant par une sorte de mèche creuse en laiton, une tige derrière la première portant une sorte de miroir (ardent ? conjugué ?) en laiton et pouvant se déplacer sur la tige et une troisième tige à l'arrière des deux premières, très grande et se terminant par une pièce perpendiculaire au bout de laquelle un cylindre ajouré redescend vers la mèche métallique. 3 plots en laiton sont également installés sur le plateau circulaire, l'un devant la tige à mèche et les deux autres derrière la grande tige.
  • Lampe à arc électrique
    La lampe à arc électrique est composée d'un socle en bois circulé et tourné. Au centre est installée une tige en laiton. Vers le bas, une première tige, fixée à la tige principale perpendiculairement, présente une partie en verre et une partie en laiton. Au bout de cette tige, un système de pince maintient une autre tige qui peut coulisser dans l'attache et qui se termine par un morceau de charbon en forme de bâtonnet cylindrique se terminant en pointe. Au bout de l'axe principale, une autre tige perpendiculaire possède le même système avec un bâtonnet de charbon pointu presque en contact avec le premier charbon décrit.
  • Lampe à arc électrique ?
    L'instrument, peut-être électrique, est constitué d'un support (tige métallique reposant sur un pied circulaire, munie d'une molette permettant d'ajuster la hauteur de l'instrument), et de l'instrument proprement dit. Il s'agit d'une armature qui porte, verticalement, deux fines tiges métalliques percées munies de molettes à leur extrémité, pointant l'une vers l'autre, du bas vers le haut et du haut vers le bas, derrière une glace circulaire. Deux molettes au-dessus et en-dessous de la glace permettent de faire pivoter sur elles-mêmes les tiges. Celle du haut présente une autre molette latérale permettant de libérer la tige du haut pour ajuster sa position verticale. Deux molettes ouvrant ou fermant un trou sont positionnées symétriquement, à l'arrière, en haut et en bas. Elles servaient peut-être de bornes électriques en admettant des fils.
  • Lampe à huile
    La lampe à huile (?), en métal, est constituée d'un réservoir de mèche cylindrique à sa base (un fil de laine, probablement plus récent, y est tassé) qui se ferme par un couvercle à vis, et d'un petit réservoir latéral, probablement de combustible (huile ?), aussi cylindrique, communicant avec le réservoir de mèche. Le tout est posé sur trois pieds. Au-dessus du réservoir de mèche un troisième réservoir, de taille comparable, est posé sur un cercle suspendu par une potence fixée à la base de l'objet. La hauteur de cette potence peut être réglée via une molette. Le réservoir du haut reçoit un fin tuyau métallique, vissé à son sommet, et redescendant jusqu'à une sortie goutte-à-goutte au-dessus du petit réservoir latéral du bas. Ce réservoir en hauteur est concave vers le bas, et devait être léché par la flamme de la mèche. On peut y accéder en dévissant le tuyau qui en sort par le sommet. Il contenait peut-être une réserve plus importante de combustible, entrainé par la chaleur vers le tuyau, puis le réservoir latéral, afin de rejoindre la réserve le mèche au fur et à mesure de la combustion. Le réservoir latéral du bas présente un pas de vis à son sommet, laissant penser qu'un couvercle devait initialement permettre de le fermer.
  • Lampe à huile
    La lampe à huile est constituée d'un flacon en verre sur le col duquel est fixé un bec métallique. Un capuchon en métal peut refermer la lampe sur la mèche (absente).
  • Lampe à souder
    La lampe à souder se compose d'un réservoir pour le combustible avec une mèche (liquide) ou un tuyau (gaz). Au-dessus, un tube placé à 45° et possédant une fente à l'extrémité est fixé au réservoir. Il se termine par un anneau métallique. L'ensemble constitue la partie du brûleur ou bec brûleur. A l'arrière se trouve un autre tube qui se termine par une section carrée. Sur le côté du réservoir, un bouchon avec une tige en forme d'haltère permet d'ouvrir ce bouchon et remplir le réservoir.
  • Lampe au magnésium
    La lampe au magnésium est constituée d'un mécanisme d'engrenages, servant à entrainer un fil de magnésium (ici absent), gouverné par une clé circulaire latérale tournée par l'opérateur. Ce mécanisme est fixé à un trépied dont les deux pieds avant sont en fer et dont le pied arrière est fait d'une poignée de bois permettant de tenir la lampe à la main comme de la poser sur une surface plane. Le mécanisme est recouvert d'une chape de fer cylindrique, présentant au sommet un réservoir s'ouvrant par un couvercle et communicant par un trou central avec le mécanisme interne, à l'arrière un fin trou servant à faire entrer le fil de magnésium, et à l'avant une longue tige percée émettant la flamme. Au dos, un dévidoir (ici manquant) était fixé à l'extérieur et servait de réservoir à fil de magnésium. Un petit levier, situé au-dessus de la poignée en bois, sert à embrayer ou débrayer le mécanisme. A l'avant, la tige émettant la flamme était généralement utilisée avec un réflecteur parabolique (ici manquant), en la passant à travers un trou
  • Lampe de Locatelli
    La lampe de Locatelli est une lampe à huile, entièrement métallique, à mèche carrée (en coton ?). Elle est constituée d'un réservoir reposant sur un pied, qui alimente un bec latéral muni d'une mèche courte et carrée. Une ouverture circulaire dans le bec laisse sortir la lumière.
  • Lampe ou chauffe-cire ?
    La lampe ou chauffe-cire se compose d'une boite parallélépipédique en métal servant de réservoir. Elle est recouverte d'une platine qui ne couvre pas sa totalité, laissant une partie qui permet de voir le fond de la boite. Cette partie sert peut-être à stocker des crayons de cire dans le cas d'un chauffe-cire ? Le reste de la boite est donc fermé par cette platine avec un système de bouchon-vis qui ouvre une pièce allongée et dégage une ouverture en deux parties. Chaque partie accueille une mèche de coton prise dans une pièce métallique (mèche de tissu d'environ 2 cm de long). Au milieu se trouve un orifice avec un pas de vis qui permet de visser le bouchon. A côté, il y a deux pièces de métal, l'une est complète avec une pièce ajourée qui pivote et se plie dans la boite, et l'autre est au 3/4 arrachée. Une pièce à l'avant devait permettre de fermer la boite, on distingue des restes de charnière, un couvercle devait permettre de fermer cet objet.
  • Lanterne de projection
    La lanterne de projection se compose d'une boite en métal au-dessus de laquelle se trouve un tuyau de cheminée pour évacuer les fumées produites par la source de lumière. Une porte à l'arrière permet d'accéder à l'intérieur et d'installer la source de lumière. A l'avant, un objectif en laiton est fixé et il est équipé d'un cadre dans lequel on installe la plaque à projeter. La boite repose sur quatre pieds en laiton, eaux-mêmes fixés sur un socle équipé d'un tiroir. Sur ce socle est installée une autre pièce en laiton de base circulaire, avec un pied massif et une large partie cylindrique terminale des tiges métalliques sont fixées et son en contact avec le boitier métallique.
  • Lanterne de projection
    La lanterne de projection Molteni est constituée de plaque de métal de couleur noire fixée sur un socle en bois d'acajou. Une des plaque est équipée d'une porte permettant d'accéder à l'intérieur de l'instrument et à la source d'éclairage artificiel. A l'avant de l'appareil se trouve un objectif en laiton à l'arrière duquel se positionne la plaque de verre à projeter. Sur le dessus, on observe une large fente censée accueillir une cheminée. A la base, les plaques de métal sont percées d'une série de trous réguliers servant d'aération.
  • Lanterne magique
    La lanterne magique est une boite en bois équipée d'une porte latérale qui permet d'accéder à l'intérieur et d'installer ou changer la source lumineuse, par exemple une bougie. La boite est surmontée par un tuyau de cheminée équipé d'un chapeau permettant aux fumées de bougie de s'évacuer. La boite est installée sur quatre grands pieds en bois, eux-mêmes installés sur un socle en bois carré. A l'avant de l'appareil, se trouvent deux baguettes en bois parallèles. Au centre est installé un objectif et des accessoires d'optique.
  • Lanterne magique
    La lanterne magique Alvergniat frères est composée d'une boite métallique surmontée d'une cheminée pour évacuer la fumée des sources lumineuses. Un des côtés est percé d'un trou circulaire entouré de goulottes permettant d'accueillir un cadre. Un autre côté est évidé et des goulottes accueillent une plaque de verre de couleur rouge. A l'arrière de l'appareil, se trouve un système similaire à celui situé à l'avant mais fermé par une plaque de verre noir. La dernière face est fermée mais équipée d'une petite tige métallique.
  • Lentille convergente
    La lentille convergente est composée d'une lentille de verre de forme concave dont les bords sont plus minces et le centre plus épais. Elle est fixée au centre d'un disque de métal noir lui-même fixé sur un pied. Le pied possède une base circulaire et il est entièrement en laiton. Un pas de vis dans la partie supérieure permet de fixer la lentille grâce à une tige de même nature qui est sur l'ensemble lentille + disque. Ceci permet également de changer de lentille mais aussi de régler la hauteur de la lentille.
  • Lentille sur pied - HALL
    La lentille sur pied est constituée d'une lentille convergente pivotant autour d'un axe horizontal maintenu par un demi-cercle monté sur un pied colonne.
  • Lunette achromatique à deux verres
    La lunette achromatique est une lunette astronomique, dont le tube est en bois, et les oculaire et objectif maintenus par des pièces en métal. Près de l'oculaire, une molette de réglage est fixée latéralement au tube. Oculaires et objectifs sont constitués de lentilles de verre. A en juger par l'appellation de la lunette, son objectif doit être constitué d'un doublet de lentilles de verres aux propriétés différentes afin de compenser les aberrations chromatiques (doublet achromatique).
  • Lunette astronomique
    La lunette astronomique est constituée de deux tubes en laiton qui s'emboitent, dont les alliages ou le vieillissement semblent différents : le plus long plutôt jaune, l'autre orangé. Le premier présente une bague filetée à environ un cinquième de sa longueur, et du même côté une lentille d'un diamètre inférieur, le tube formant une jupe autour. Son autre extrémité est vide et s'achève par un court filetage extérieur présentant une encoche en arc de cercle. Le second tube s'emboite et se visse sur le premier, sous la jupe. Il est vide de ce côté, et présente de l'autre un système oculaire, avec une lentille intérieure de large ouverture et une lentille de plus faible ouverture fermant le tube. Chaque tube forme un système optique inverseur.
  • Lunette astronomique sur pied mécanique à chaînes - HALL
    La lunette astronomique sur pied mécanique à chaînes est constituée d'une lunette astronomique munie d'un chercheur, fixée sur un pied mécanique, en bois, à chaînes, dit système "à la Cauchoix". Le pied est monté à l'arrière sur deux roulettes.
  • Lunette céleste et terrestre et sa boite
    La lunette est constituée d'un tube cylindrique en acajou avec extrémités en métal. Du côté de l'objectif, une lentille occupe tout le diamètre de l'objet. Du côté oculaire, une lentille intérieure est fixée dans le tube, et celui-ci se resserre et se termine par une pièce vissée contenant une autre lentille munie d'un cache coulissant perpendiculairement à l'ouverture, avec poignée en arc-de-cercle et taquet venant se loger dans une encoche lorsque l'ouverture est maximale. La boite, rectangulaire, est en bois, et présente des logements garnis de velours vert avec loquets (3 sont aujourd'hui flottants), servant à accueillir la lunette, ainsi que différents oculaires aujourd'hui manquants (7, à en juger par les étiquettes, qui indiquent leurs grossissements respectifs).
  • Lunette méridienne
    La lunette méridienne est constituée de deux tubes métalliques de même longueur fixés à un cube central. À l'intérieur de ces tubes sont fixés un objectif d'un côté et un oculaire de l'autre, ici manquant. L'objectif comporte deux accessoires amovibles : un cache avec opercule (sur l'instrument) et un diaphragme en verre dépoli (dans le placard de gauche attenant). Un micromètre ainsi qu'un réticule devaient être présents du côté de l'oculaire, aujourd'hui absents, dont il reste un châssis à mouvement latéral à crémaillère. Deux autres tubes, coniques, sont fixés au cube central perpendiculairement à l'axe optique ainsi constitué. Ils constituent l'axe de rotation de la lunette, d'orientation est-ouest, se terminent de chaque côté par des tourillons reposant sur des coussins en métal, eux-mêmes fixés à des piliers en pierre ancrés jusqu'aux fondations du bâtiment. Un cercle divisé, avec vernier muni d'une manette auquel est fixé une nivelle, est solidaire de l'axe de rotation côté ouest. Une pince de serrage à vis surmontant le cercle permet de bloquer l'orientation de la lunette. Sur le pilier ouest, une lanterne munie d'une mèche est fixée, pouvant éclairer l'intérieur du cube central au moyen d'un diaphragme à iris commandé par une crémaillère. Une entaille en arc-de-cercle creusée côté intérieur dans le pilier ouest semblait destinée à accueillir un cercle méridien d'environ 80cm de diamètre. Une tige-manette verticale, filetée, descend le long de ce même pilier.
  • Machine à découper
    La machine à découper se compose, dans la partie inférieure, d'une pédale en métal fixée à une roue, l'ensemble permettant d'actionner un système de deux tasseaux en bois fixés sur le dessus du pied.
  • Machine de Wimshurst
    La machine de Wimshurst est composée de deux disques en ébonite de taille identique sur lesquels sont collées des languettes d’étain. Les plateaux tournent sur un même axe en sens inverse grâce à un système de manivelle et de poulie se trouvant sur l'arrière de l'appareil. Sur cet axe est fixée une tige dont les extrémités frottent sur les disques. A l'avant de l'appareil, sont installés deux condensateurs constitués de tubes en verre et reliés aux deux peignes en forme de U enserrant les deux plateaux. Les condensateurs se chargent à chaque tour de manivelle. Chaque condensateur est équipé à son sommet d'une tige articulée se terminant par une boule, appelée éclateur entre lesquels se produisent des décharges électriques lorsque les condensateurs sont à saturation. Les deux boules se font face et peuvent être rapprochées ou éloignées. L'ensemble de l'appareillage est fixé sur un socle en bois.
  • Machine électrostatique de Ramsden
    La machine électrostatique de Ramsden est constituée d'un socle en bois à quatre pieds, sur lequel sont montées deux larges tiges en laiton munies de boules à leurs extrémités. Les tiges en laiton sont montées sur quatre fines tiges en verre, dont l'une est cassée et maintenue par une pièce en plastique récente. Les tiges en laiton sont connectées d'un côté par une troisième tige en laiton, plus fine, également munie de boules à ses extrémités ainsi qu'en son milieu. De l'autre côté, elles enserrent un disque en plastique abimé, probablement pas d'origine, qui peut être mis en rotation par une manivelle. Ce disque vient frotter lors de sa rotation entre deux coussins en cuir rouge, en haut et en bas. Le tout (manivelle, disque, coussins) est fixé à une arche en bois verticale fixée au socle en bois. Le sommet de cette arche est fermé par une pièce rectangulaire en bois munie d'une poignée en laiton.
  • Machine électrostatique de Ramsden
    La machine électrostatique de Ramsden est composée d'un disque de verre fixé à des montants en bois, eux-même fixés sur un socle en bois. Le disque de verre est percé en son centre et équipé d'une manivelle en métal avec une poignée en bois. Des coussins de cuir (il en manque 1) coincent le disque de verre. Autour du disque de verre se trouvent deux peignes (ici un des peignes est couché sur le socle)connectés à des manchons en laiton équipés de pieds en verre fixés sur le socle.
  • Machine électrostatique de Ramsden
    La machine électrostatique de Ramsden est composée d'un disque de verre fixé à des montants en bois, eux-même fixés sur une table basse en bois. Le disque de verre est percé en son centre et équipé d'une manivelle en métal avec une poignée en bois. Des coussins de cuir (il en manque 1) coincent le disque de verre. Autour du disque de verre se trouvent deux peignes connectés à des manchons en laiton équipés de pieds en verre fixés sur le socle. Les deux manchons sont connectés par une pièce de même nature. Deux excitateurs posés sur le socle complètent la machine et peuvent être utilisés sur cette machine.
  • Machine magnéto-électrique
    La machine magnéto-électrique se compose d'un aimant en U fixé sur un socle en bois avec un bobinage sur les deux branches du U. A la base, entre les deux branches du U, se trouve un aimant qui alterne de gauche à droite. A la base des aimants, il y a deux plots métalliques avec une languette de métal découpée en lamelles calées sur la pièce circulaire connectée au petit aimant. A la pièce circulaire se connecte une pièce en étoile autour de laquelle sort une chaine en métal type chaine de vélo. La chaine entraine le petit aimant de gauche à droite ou en le faisant tourner. La chaine fait 1 m de long. Deux autres plots métalliques sont fixés sur le socle e, bois.
  • Machine pneumatique à deux corps de pompe
    La machine pneumatique à deux corps de pompe de Deleuil est installée sur une table en bois. La machine de compose de 3 parties : 1/ un plateau ciculaire sur lequel se trouve une cloche en verre ou cloche à vide dans laquelle on fait le vide. On peut également visser un instrument au centre du plateau, à la place de la cloche en verre. 2/ le vide est contrôlé à l'aide d'un manomètre (baromètre tronqué sous cloche de verre) qui communique avec le récipient. 3/ Une pompe à vide composée de deux pistons permettant de réaliser le vide 2 fois plus vite. Le système est actionné à l'aide d'une manivelle équipée de deux poignées en bois.
  • Manipulateur type morse
    Le manipulateur type morse est installé sur un socle en bois équipé de 4 pieds tournés. Sur le dessus, une pièce en métal bascule et permet d'actionner le système en langage Morse à l'aide d'une petite poignée en laiton. La bascule de cette pièce vient la connecter alternativement à une pièce métallique située sur la pièce qui bascule. Sous l'appareil, des fils métalliques prolongent les pièces situées sur le dessus du socle en bois. Deux autres plots en métal permettent de fixer un autre appareil.
  • Manipulateurs de télégraphe à cadran
    Les deux manipulateurs de télégraphe à cadran sont composés d'un socle carré en bois, d'un cadran métallique en forme de disque denté sur laquelle des lettres et chiffres sont gravés circulairement, et d'une manivelle en métal formant des contacts électriques en fonction de sa rotation d'un signe à l'autre. Cette manivelle est munie d'une poignée en verre taillée à facettes. Sur deux coins contigus du socle des plots électriques à vis sont connectés chacun à un fil courant sous le socle du coin vers le centre, où ils remontent par un trou dans le bois vers le cadran.
  • Manipulateurs de télégraphe Bréguet à cadran
    Les deux manipulateurs de télégraphe à cadran sont composés d'un socle carré en bois muni de trois pieds (un quatrième est manquant sur l'un des deux exemplaires), et d'un cadran circulaire métallique crénelé sur son pourtour, à l'intérieur duquel est fixé un disque en papier imprimé d'une série de caractères en vis-à-vis de chaque créneau. Une manivelle en métal forme des contacts électriques en fonction de sa position sur chaque créneau. Cette manivelle est munie d'une poignée blanche, peut-être en ivoire. Sur deux coins contigus du socle des plots électriques à vis (la vis est manquante sur l'un des deux) sont connectés chacun à un fil courant sous le socle du coin vers le centre, où une roue dentée connectée à un contact électrique est reliée à travers le socle au cadran sur la face supérieure.
  • Manomètre à air comprimé
    Le manomètre à air comprimé est un tube en verre en U, fermé aux deux extrémités, et dont la petite branche, à droite, est bouchée par de la cire rouge. Le bas du tube est rempli de mercure. Le tube est enchâssé dans une plaque de bois, présentant une échelle le long de la branche principale du tube. Deux lanières de métal clouées à la planche retiennent le tube, l'une en haut de la branche principale, l'autre en bas, entre deux séries de bulbes symétriques à gauche et à droite. L'ensemble peut être suspendu par une petite ficelle au sommet.
  • Manomètre enregistreur
    Le manomètre enregistreur Devaux et Daclin est composé d'un ensemble métallique noir avec une partie parallélépipédique, une manivelle surmontée d'une pièce en laiton avec un cylindre fermé par un cache. La base est travaillée avec des pieds en forme de pattes de lion. Sur le côté, se trouve un cylindre équipé d'un papier millimétré avec une tige et un stylet. Le stylet est connecté à un cadran type "manomètre" fixé sur une planche en bois. Plus rien n'est lisible sur le cadran. L'ensemble est mis à la verticale et fixé au socle de base à l'aide de 2 équerres en métal. De l'arrière du cadran part un tuyau en métal se terminant par un pas de vis. Le manomètre sert à mesurer la pression.
  • Manomètre métallique
    Le manomètre métallique est constitué d'un cylindre en métal muni d'un cadran circulaire sur sa face avant (l'aiguille est ici manquante). Il est muni de deux ailettes destinées à recevoir une fixation, et une admission avec pas de vis au bas, servant probablement à fixer un tuyau d'arrivée de gaz.
  • Maquette de chaudière tubulaire Seguin - HALL
    La maquette de chaudière tubulaire est un modèle réduit électrique simulant le mécanisme de la chaudière à tubes de fumée inventée par Marc Seguin.
  • Maquette de locomotive à vapeur Seguin - HALL
    La maquette de locomotive à vapeur Seguin est un modèle mécanique réduit de la locomotive à chaudière tubulaire inventée par Marc Seguin, sur une reconstitution de portion de chemin de fer. Une manivelle permet d'actionner le piston de la machine à vapeur et d'entrainer les roues de la locomotive.
  • Maquette ou gabarit ?
    La maquette ou gabarit ? se compose d'une base en bois sur laquelle est fixée de chaque côté deux pièces symétriques représentant une forme générale de châssis.
  • Maquette ou gabarit ?
    La maquette ou gabarit ? se compose d'un bloc massif de bois découpé d'une forme ressemblant à ?
  • Masses
    Les masses inventoriées sont au nombre de 12. Il y a une masse de 5 kg, deux masses de 2 kg, deux masses de 1 kg, quatre masses de 1/2 kg, une masse de 2 hectokilo, une masse de 1 hectokilo, une masse de 1/2 hectokilo. Un hectogramme vaut 100g, 1 kg vaut 10 hectogrammes.
  • Métronome électrique
    Le métronome électrique est de forme pyramidale et il est installé sur un socle en bois duquel partent des fils électriques depuis des plots métalliques (2x6 sur plaque de métal + 1). Le socle possède 4 pieds. Sur le devant du métronome se trouve une petite pièce en métal. La partie avant s'enlève permettant d'accéder à l'intérieur du métronome et de l'aiguille qui permet de mettre en fonctionnement l'instrument. Une pièce métallique coulisse le long de l'aiguille pour choisir l'harmonique.
  • Micromètre de spectroscope à prisme
    Le micromètre de spectroscope à prisme, dit aussi spectroscope de Bunsen et Kirchoff, est une lunette en laiton comportant un micromètre, se fixant à la platine du spectroscope à l'aide d'une pince de serrage à vis. Il s'adapte au spectroscope SEGUIN-0131 de J. Duboscq, et est probablement de même fabrication. La longueur focale de la lunette peut est réglée au moyen d'une crémaillère. Le réticule du micromètre, constitué d'une ligne centrale en pointillés, est porté par un capuchon présentant une ouverture rectangulaire et s'emboitant à une extrémité de la lunette.
  • Microscope polarisant à appareil de Nörremberg
    Le microscope polarisant à appareil de Nörremberg de J. Duboscq est composé de deux instruments : un appareil (parfois appelé "polariscope") de Nörremberg, sur lequel est monté à la verticale un microscope polarisant, le tout fixé par deux tiges métalliques à un support en bois. L'appareil de Nörremberg est constitué à sa base d'un miroir circulaire fixé au support en bois, d'un loupe pivotant autour d'une des deux tiges, d'une glace rectangulaire orientable de l'horizontale à la verticale par une molette et dont l'angle d'inclinaison peut se lire sur un cadran circulaire avec aiguille du côté opposé à la molette, de deux porte-échantillon circulaires l'un au-dessus de l'autre autorisant la rotation de l'échantillon autour de l'axe de l'appareil, et d'une plate-forme à laquelle le microscope est fixé. Un cache noir à deux trous centraux s'adapte aux porte-échantillon. Le microscope polarisant fixé au sommet comporte des optiques qui peuvent être séparés, une hauteur réglable par une molette afin de faire le point, et un analyseur fixé à l'oculaire, de forme prismatique (prisme de Nicol ?). Un tiroir en bois, devant initialement rentrer sous le support en bois de l'instrument, renferme une vingtaine d'échantillons sous forme de coupes de minéraux polarisants (quartz, tourmaline...) enchâssés dans des disques de liège adaptés aux porte-échantillon de l'appareil. Un échantillon est placé dans l'appareil sur le porte-échantillon. Il est noté "Quartz du savant" au crayon.
  • Miroir sur socle
    Le miroir sur socle est installé dans un système de demi-cercle permettant de le faire pivoter. Le centre du demi-cercle est équipé d'une pièce carrée permettant d'installer l'ensemble sur un pied.
  • Morceau de baromètre Fortin ?
    Ce morceau de baromètre Fortin ? est composé d'une pièce en métal très lourde équipée d'une goulotte dans laquelle se trouve un tube de verre non gradué. Ce tube de verre est inséré dans une pièce cylindrique qui se trouve à la base du socle.
  • Morceau de téléphone ?
    Ce morceau de téléphone ? est composé d'un combiné relié à une petite bobine installée sur une petite planche en bois. Les deux pièces sont reliées par un fil électrique entouré de coton.
  • Moteur
    Le moteur Daimler est un moteur à essence composé de deux cylindres en forme de V. C'est un moteur à quatre temps, à deux cylindres indépendants inclinés l'un sur l'autre d'un angle de 15°. L'admission et l'échappement de gaz se font par des soupapes, l'admission est un clapet de retenue, la soupape d'échappement est commandée par l'arbre moteur et règle la distribution.
  • Moteur électrique
    Le moteur électrique se compose d'un inducteur (électroaimant) et d'un induit (bobines) qui tourne dans l'entrefer de l'électroaimant. L'électroaimant est protégé par un imposant et lourd cylindre de métal dont le dessus est fermé par un couvercle circulaire fixé par des vis au cylindre de base. A l'avant, sortant du cylindre par une ouverture cylindrique, on aperçoit le rotor équipé de différentes pièces dont des fils électriques et de bornes pour brancher le moteur. L'ensemble est fixé sur une plaque métallique épaisse, elle-même fixée sur un établi en bois. A l'arrière, la base du cylindre est ouverte de façon circulaire avec un disque de métal fixé à l'aide de 3 vis sur ce cylindre. Au centre passe un axe métallique qui se termine par une partie filetée et qui traverse l'ensemble du moteur.
  • Moteur électrique ?
    L'objet est constitué d'un socle en bois rectangulaire, sur lequel sont fixées quatre bobines, trois plots électriques dont l'un accompagné d'une fente servant probablement à coincer un fil électrique, et une armature en laiton à quatre pieds perpendiculaires. Sur cette armature, une roue en laiton, de forme torique et pleine, munie de huit barrettes en fer vissées et disposées en étoile, tourne librement autour d'un axe vertical. Deux des barrettes en fer ne sont pas fixées et ne rentrent pas dans les deux emplacements libres de la roue. Une petite roue dentée en laiton, plate, à huit dents, surmonte le tout. Cette roue dentée est maintenue solidaire de l'axe de la roue torique par une vis de serrage latérale.
  • Motocyclette
    La motocyclette E2 Gnome et Rhône possède deux roues avec gardes-boue, un guidon droit, une selle en cuir, deux pédales, un moteur placé entre les deux roues, sous la selles. On distingue le logo de l'entreprise composé de deux ailes ouvertes sur lesquelles est dessiné un moteur à 7 cylindres. Un réservoir se situe vers le moteur mais également à l'arrière du porte-bagages. Le porte-bagages est en tissu. La machine date de 1927 et c'est une 250 cm3.
  • Niveau d'Égault - HALL
    Le niveau d'Égault, du nom de son inventeur Pierre Égault, est un niveau à lunette constitué d'une traverse munie d'une nivelle qui supporte une lunette amovible posée sur deux étriers. L'objectif de la lunette est gravé d'un réticule, et son oculaire s'ajuste grâce à une crémaillère. L'ensemble pivote sur un pied muni d'un disque, équipé d'une pince de serrage à vis pour l'immobilisation. Le pied repose sur trois vis calantes.
  • Objet non identifié
    L'inconnu est composé d'un socle en bois qui peut se fixer sur un mur par exemple. Une pièce de bois est fixée sur le socle et perpendiculairement à celui-ci. Sur cette pièce de bois se trouvent une tige métallique équipée d'un ressort avec un système de bouton permettant de mettre le ressort en tension. Cette pièce en métal traverse la pièce en bois. Elle est connectée à une autre pièce dont une partie traverse également la pièce en bois. Cette pièce métallique est complexe. Elle semble équipée d'une sorte de poignée à une extrémité et d'un poids cylindrique à l'autre extrémité.
  • Objet non identifié
    Cet instrument est constitué d'un bocal en verre, à base convexe, contenant de la poudre noire, probablement métallique, fermé par un bouchon (peut-être en caoutchouc), au-dessus duquel peut pivoter librement un tuyau en métal muni de deux sorties, l'une latérale, l'autre verticale, et de deux boulons latéraux. Le tuyau peut communiquer avec l'intérieur du bocal par un trou dans le bouchon.
  • Objet non identifié
    L'appareil est composé d'un cylindre fermé aux deux extrémités. Sur une des extrémités, un système de manivelle installé sur une partie bombée. l'autre extrémité est fermée par un disque de métal. Le long du corps du cylindre sont installées des plaques de métal (sortes d'ailettes). Un disque de métal est installé au 2/3 de l'objet sous la manivelle.
  • Objet non identifié
    Cet objet mystère est composé d'un cylindre fermé à ses extrémités. Une longue tige sort de chaque extrémité. Le cylindre est surmonté par un tube posé dans un tiers proche d'une extrémité. Il est posé sur deux sortes de petits tréteaux en métal soudés au cylindre.
  • Objet non identifié
    Cet objet mystère se compose d'une plaque métallique sur laquelle sont fixés quatre ensemble de plaques groupées par trois.
  • Objet non identifié
    L'objet est installé sur un socle en bois. Il se compose d'une pièce métallique, avec deux supports dans lesquels se trouve une pièce avec un disque et une gouttière pour accueillir un câble. L'ensemble se prolonge par une tige à l'extérieur, au-delà du socle en bois. De l'autre côté, une pièce métallique pointue s'insère dans la pièce composée de disques. Au-dessus, du côté de la grande pièce, une petite pièce vissée peut s'enlever et peut se régler à l'aide d'une vissée située sur le dessus.
  • Objet non identifié
    L'objet est un petit mécanisme installé sur un trépied en métal. Il y a une manivelle avec un arbre à cames fixée à un partie cylindrique et creuse.
  • Objet non identifié
    Long socle en bois avec pièce métallique fixée au milieu d'un des longs bords. Trois plots métalliques sont également fixés sur le même bord et regroupés côté droit.
  • Objet non identifié
    L'objet est une pièce en bois découpé en forme d'arche et fixée sur un socle rectangulaire en bois, percé de quatre trous. Deux planches en bois parallèles avec une découpe arrondie sont installées au milieu et sous l'arche. Une entaille permet d'accueillir une pièce de bois parallèlement mais elle manque de l'autre côté. Au sommet, la pièce qui constitue l'arche est en forme de demi-disque. Elle tient les deux planches. A la base se trouvent deux renforts de forme triangulaire ainsi que des crochets métalliques.
  • Oeuf électrique
    L'oeuf électrique est en verre est il est traversé par deux tiges en laiton dont une se termine par un anneau et est mobile. Les autres extrémité situées dans l'oeuf se terminent par des boules de laiton. Ces deux boules peuvent plus ou moins se rapprocher. Aux deux extrémités se trouvent des pièces en laiton qui maintiennent les tiges en laiton. La partie fixée au socle en bois est équipée d'un robinet afin de réaliser le vide dans l'oeuf ou d'y introduire un gaz. L'ensemble repose sur un socle en bois qui permet de présenter l'instrument dans sa hauteur.
  • Œuf électrique de La Rive
    L’œuf électrique de La Rive est un ellipsoïde en verre, maintenu sous basse pression, muni de deux électrodes, l'une à son sommet, l'autre, latérale, à sa base. L'électrode du bas entoure un barreau en fer recouvert d'un tube en verre. L'ensemble repose sur un pied lourd en métal circulaire. Cet œuf s'accompagne en principe d'une bobine servant à faire varier un champ magnétique, ici non visible, mais peut-être située dans le pied. Au bas de celui-ci on voit affleurer l’extrémité du barreau de fer, ainsi qu'un disque métallique inséré dans le pied.
  • Outillage
    L'outillage est présenté sur un tableau. Sur la première ligne, il y a 14 outils (+ manche, pince à godet, une paire de lunettes de protection suspendue), sur la deuxième ligne se trouvent 22 outils (pinces, limes, scie). Sur la troisième, sont installés 24 outils (petit marteau, ciseaux, limes, poinçons).
  • Pendule murale à balancier à compensation - HALL
    La pendule murale à balancier à compensation est une horloge à pendule contenue dans une caisse en bois ouvragé et vitres, fixée à un mur. Elle présente un balancier à compensation visible de type Brocot, constitué d'une tige centrale en fer et de deux tiges latérales en laiton, connectées par des biellettes articulées au sein de la lentille.
  • Pendule sidérale
    La pendule sidérale est fixée au mur ouest de l'observatoire, à côté de la lunette méridienne. Le cadran et le mécanisme sont protégés par une caisse en bois munie d'une porte vitrée. Le cadran est en émail blanc et porte une graduation sexagésimale. Les aiguilles sont manquantes. Un poids (poids moteur de la pendule ?) est posé à côté du cadran, à gauche, et une clé destinée au remontage de la pendule à droite. Le balancier, très court et à l'air libre, est en métal et se termine par une lentille dont la hauteur est réglée par une molette graduée. À droite, derrière le cadran, une calotte métallique constituait probablement une sonnerie.
  • Perceuse à main
    La perceuse à main se compose d'une solide base métallique avec quatre grands pieds fixés sur un établi en bois. A l'avant de cette pièce, un axe métallique cylindrique est équipé d'une mâchoire métallique avec un système pour la serrer ou la desserrer et maintenir solidement la pièce à percer. Sur le dessus de la base, en son centre, se trouve un large axe cylindrique qui porte une pièce métallique avec le système de perçage et un volant pour régler la perceuse et sur le côté une manivelle pour actionner la perceuse. Un large volant surmonte l'ensemble et des engrenages connectent les différentes parties de la perceuse.
  • Perspectomètre
    Le perspectomètre de l'abbé Mignerat est constitué d'un rapporteur demi-cercle dont le diamètre forme une règle graduée, fixé sur un manche en bois. Au milieu de la règle, une pointe est fixe au niveau de la graduation 0. Un petit chariot portant une seconde pointe peut se déplacer le long de cette règle. Une flèche suspendue vers le bas par le milieu de la règle pivote librement, indiquant sur le rapporteur l'angle formé par la règle avec la verticale. Deux poulies aux extrémités de la règle servent à faire coulisser un fil de soie, entrainé par une troisième poulie commandée par une molette au bas du rapporteur, au-dessus du manche. Entre cette molette et le rapporteur, un tube muni de deux encoches permet de faire passer le fil.
  • Petit réchaud
    Ce petit réchaud est constitué de deux parties. La première est le réservoir de forme cylindrique, avec sur le dessus un capuchon au centre de 2 cm de diamètre permettant de remplir le réservoir et d'accueillir la mèche,. Les deux autres petites parties cylindriques n'ont pas été identifiées (autres mèches ?). La deuxième partie se pose sur la base, elle est très ajourée et permet de poser un récipient au-dessus de la source de chaleur.
  • Petite dynamo
    La petite dynamo est composée de deux bobines de fils électriques entourés de coton vert. Les deux bobines sont fixées sur un socle en bois et d'autres fils électriques viennent se connecter à des bases en laiton. Les deux bobines sont chacune fixées sur une base métallique peinte en rouge qui entoure un aimant circulaire qui se trouve donc sous les deux bobines et enserré dans un cadre métallique.
  • Petite meule
    La petite meule est une base parallélépipédique en métal recouverte à moitié par un couvercle semi-circulaire. A la jointure des deux pièces précédentes, une meule ronde de grès est installée sur un axe, autour duquel elle peut tourner. La meule tourne grâce à une poignée en bois sur une pièce métallique qui se trouve en bout d'axe.
  • Petite scie à main
    La petite scie à main se compose d'une pièce métallique équipées de deux poignées cylindriques en bois. La base est occupée par une pièce métallique découpée en dents de scie et fixée dans la pièce métallique principale à l'aide de gros écrous.
  • Phosphoroscope de E. Becquerel
    Le phosphoroscope de E. Becquerel de J. Duboscq est installé sur un socle en bois. Il se compose d'une armature type "Tour Eiffel" fixée au socle et dans laquelle on peut voir une série d'engrenages actionnés par une manivelle située sur le côté. L'ensemble fait tourner un disque noir installé dans une protection métallique cylindrique au sommet de l'armature métallique. Une fente dans le cylindre permet d'observer les réactions.
  • Pièce d'optique
    La pièce d'optique est composée de deux cercles de métal dans lesquels sont installés des disques de verre. Les deux ensembles sont maintenant par trois tiges métalliques dont une est absente, cassée, il reste un morceau dans le pas de vis. Le premier cercle est fixe, le deuxième peut coulisser le long des trois tiges. Chaque tige est équipée d'une petite pièce en laiton à son sommet, pièce vissée sur la tige.
  • Pièce de polarimètre
    La pièce de polarimètre est un disque de laiton occupée par un orifice central. Le disque est peint en blanc sur l'extérieur pour que la graduation soit lisible de 0 à 90, répétée 4 fois.
  • Pièce métallique ?
    La pièce métallique est un demi-tube dans lequel se trouve une pièce métallique de couleur grise en forme de demi-cylindre. Une vis se trouve à chaque extrémité.
  • pièces de petits rabots
    Le rabot se compose de deux pièces en bois jointes avec un système de lame métallique au centre pour attaquer le bois et le raboter. Il y a 21 pièces, des rabots entiers et des morceaux.
  • Pièces en bois
    Ces pièces de bois sont au nombre de 14 et sont variées. Il y a des tiges filetées, des bouchon, des pièces pour maintenir avec des vis papillon.
  • Pied de balance avec fléau
    Le pied de balance avec fléau est constituée d'une base massive, d'une colonne en métal et d'une pointe de lecture et règle de graduation en arc de cercle élégantes. Le fléau est fixé dans la colonne au 3/4 de sa hauteur. Il manque les plateaux.
  • Pied de roi
    L'instrument de mesure de longueur (pied de roi ?) est constitué d'une règle pliante en bois, avec charnière au milieu, deux embouts en métal aux extrémités, et deux échelles différentes pyrogravées sur une face et l'autre, de droite à gauche. D'un côté, l'instrument est gravé en centimètres, de l'autre en pouces. Des rivets métalliques au niveau de la charnière indique qu'un embout métallique y était probablement fixé initialement (manquant aujourd'hui). Deux clous situés sur le même bras, côté bas de l'instrument, permettaient de refermer l'instrument en le pliant, en s'insérant dans deux trous en vis-à-vis sur l'autre bras. Le bras est aujourd'hui déformé et ne permet plus de refermer l'instrument correctement.
  • Pied pour prisme ou autre accessoire d'optique
    Le pied pour prisme ou autre accessoire d'optique J. Duboscq est en laiton et se termine par une pièce de même nature qui pivote et qui est équipée d'un pas de vis permettant d'y fixer le prisme ou un autre accessoire d'optique (lentilles, fentes...).
  • Pierre à affuter
    La pierre à affuter est installée dans un cadre en bois. Il s'agit d'un grès très fin.
  • Pince à tourmaline
    La pince à tourmaline est composée d'un fil épais en métal qui encercle aux deux extrémités deux disques en métal. Au centre du liège, se trouvent des cristaux de tourmaline, ils sont placés perpendiculairement l'un par rapport à l'autre. Le centre du fil est plié en deux avec une sorte de spirale permettant d'utiliser l'instrument comme une pince. On place les deux disques en contact. Ces disques peuvent tourner dans leur monture, permettant ainsi de modifier l'axe d'orientation des tourmalines. On éclaire le polariseur et on regarde derrière l'analyseur. Le système est transparent quand les axes des tourmalines sont parallèles, il est opaque lorsque les axes sont perpendiculaires. On peut placer des minéraux entre les tourmalines et étudier l'effet de la lumière polarisée.
  • Pince sur support à pied
    La pince sur support à pied est une pièce métallique fixée sur une pièce de bois en forme de T, installée sur une socle en bois circulaire. une tige métallique relie la pince au pied du T en bois, sur une pièce en métal servant de pédale pour actionner l'ouverture ou la fermeture de la pince.
  • Pinces
    Les pinces sont en métal et s'ouvrent et se ferment par serrage afin de maintenir une pièce pour une expérience.
  • Placards du bas
    Les placards du bas sont au nombre de 4 et contiennent de la verrerie, des cornues en grès et en verre, des densimètres, un contenant faisant penser à une gourde, des pipettes en verre ainsi qu'un porte-éprouvettes (SEGUIN-0178).
  • Planche sur socle
    La planche sur socle est fixée dans un socle en ciment. Une série de plots électriques est fixée dans la planche et alignée sur la ligne supérieure de la planche. Des fils en coton partent de quelques plots.
  • Planétaire - BUREAU
    Le planétaire, ou sphère mouvante de Copernic, est un modèle mécanique du système solaire, représentant schématiquement le Soleil au centre, la Terre et la Lune, 4 autres planètes dont Saturne reconnaissable à ses anneaux (Mercure manquante ?), et la sphère des fixes, figurée sous la forme d'un globe de verre. Différentes armilles situées autour du globe céleste semblent désarticulées, et devaient figurer les principaux cercles célestes (horizon, équateur, tropiques, écliptique, colures...). Le tout est animé par un complexe mécanisme d'horlogerie, dont le mouvement est situé dans un cylindre logé entre les trois branches du trépied.
  • Polarimètre - HALL
    Le polarimètre est constitué d'un tube optique fixé sur un rail autorisant le déplacement en translation, lui-même orientable et fixé via une rotule à un trépied. A une extrémité, une glace orientée à 45° de l'axe optique est fixée. A l'autre extrémité, un cercle divisé muni d'un vernier et d'une manette pour la rotation permet de mesurer les angles de rotation. Une lunette est fixée dans la continuité de l'axe optique.