Les différentes collections de roches et minéraux

Le fonds est constitué d’au moins 5 collections différentes de roches et minéraux. Ces collections sont globalement dispersées entre la salle de classe (5 contenants différents), l’atelier d’artiste (vitrine) et la bibliothèque (deux meubles pour lithothèque).

Collection n°1

La Collection n°1 contient des spécimens souvent taillés à une taille spécifique permettant de rentrer dans le meuble de minéralogie, ainsi que des fossiles et coquilles. Les spécimens présentent des autocollants numérotés collés à même l’item, et sont tous accompagnés d’une étiquette numérotée collée à un support en métal.

Cette collection s’apparente aux collections achetées pour les écoles ou les universités à des fins pédagogiques. De nombreux spécimens d’une même roche, de tailles similaires, proviennent de régions éloignées (par exemple France et Allemagne). Ce fait n’est probablement pas une coïncidence, et constitue un bon indicateur en faveur d’un achat des éléments de cette collection.

Les étiquettes présentent souvent des termes très techniques nécessitant un niveau élevé de connaissances en géologie, minéralogie et pétrologie. Un stock de supports en métal vierges est présent. Les étiquettes manuscrites sur les supports accompagnant des spécimens auraient donc été réalisées après l’achat de la collection. Celle-ci était probablement accompagnée d’une liste des minéraux avec les numéros et les noms correspondants. Quelqu’un aurait donc ajouté les supports en métal avec étiquettes afin d’embellir la collection. À en juger par la présence de la Prusse parmi les origines mentionnées, cette collection peut être datée d’au plus tard 1918. Cette collection est répartie dans les trois différentes salles.

Collection n°2

La Collection n°2 paraît également avoir été achetée. Les étiquettes auraient nécessité un dispositif d’impression (machine à écrire ?) spécifique. Chaque étiquette présente une bordure ornée et elles 2sont toutes de la même taille, indiquant qu’elles ont probablement été produites en masse pour un vendeur de collections. Les spécimens de cette collection sont dispersés entre les trois salles. Aucune indication de date n’est présente pour cette collection.

Collection n°3

Les spécimens de la Collection n°3 ont probablement été achetés dans des magasins touristiques américains. Ces magasins sont présents partout aux États-Unis, dans les parcs nationaux et sites touristiques. Il est possible que la collection contienne également certains spécimens collectés manuellement. Cette collection n'est pas (encore) inventoriée dans son entièreté.

Les spécimens sont en grand désordre, avec certains dans des boites en carton indiquant leur contenu, certains tombés hors de leur boite, et d’autres tombés dans des boites inappropriées. Une nouvelle mission serait nécessaire pour trier les spécimens, leur réattribuer les boites correspondantes, et inventorier l’ensemble. La collection date du voyage aux États-Unis d’Augustin Seguin en 1880. Elle est regroupée dans la salle de classe, essentiellement dans la caisse « Chocolat Meunier ».

Collection n°4

La Collection n°4 contient des morceaux de plans de travail en granite et en marbre. Ils sont polis sur deux côtés et sont à peu près de même largeur. Les compagnies donnent souvent ce types de morceaux comme échantillons lorsque quelqu’un cherche à installer un plan de travail. Ces morceaux peuvent aussi être des chutes de fabrication parfois distribuées gratuitement. Aucune indication de date n’est présente. Ces morceaux correspondent-ils à certains plans de travail présents dans le domaine de Varagnes ? Cette collection est regroupée dans la salle de classe, dans plusieurs contenants différents.

Collection n°5

La « Collection » n°5 qualifie tous les spécimens qui ne correspondent à aucune des quatre collections précédentes. Elle pourrait être constituée de plusieurs collections différentes. Des éléments sont sans étiquette et d’autres présentent une étiquette collée avec écriture manuscrite. De nombreux items semblent provenir des régions alentour. Les spécimens de cette « collection » sont présents dans toutes les salles.

Un item d’Écosse est daté de 1862. Aucune autre indication de date n’est présente.

Texte de Tahya Flaherty, adapté pour l'édition numérique par Thomas Chaineux